Homéopathie, acupuncture, chiropraxie, aromathérapie… De plus en plus de Français ont recours aux médecines dites « douces », « complémentaires » ou « alternatives ». Si certaines d’entre elles ont intégré l’hôpital, leur prise en charge par l’Assurance maladie reste limitée, celle-ci ne les remboursant qu’exceptionnellement et sous certaines conditions. D’où l’existence d’une garantie spécifique dans votre contrat.
Qu’appelle-t-on « médecines douces » ?
À mi-chemin entre les soins et bien-être, les médecines douces recouvrent des pratiques extrêmement variées. Ainsi, la phytothérapie et l’aromathérapie sont basées sur l’emploi de produits naturels issus de plantes, tandis que l’ostéopathie et la chiropraxie donnent lieu à des manipulations manuelles. L’hypnothérapie, la méditation ou encore la sophrologie sont davantage axées sur une approche corps-esprit. Quant à l’homéopathie et l’acupuncture, elles s’appuient sur des bases théoriques spécifiques.
En dépit d’une efficacité parfois contestée, les médecines complémentaires séduisent de plus en plus de Français. Plus d’un sur deux y a déjà eu recours, selon l’Ordre des médecins. Certaines disciplines sont enseignées à l’université et ont même intégré l’hôpital, notamment dans des services d’addictologie, de cancérologie, de gynécologie-obstétrique ou de soins palliatifs. Elles n’y remplacent pas la médecine conventionnelle, mais y sont utilisées comme soins de support, afin d’améliorer le bien-être et la qualité de vie des patients.
Que rembourse la Sécurité sociale ?
Sur les 400 médecines douces répertoriées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), seules l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie et la mésothérapie sont reconnues par l’Ordre des médecins. L’Assurance maladie est plus restrictive encore. Elle ne rembourse que l’homéopathie et l’acupuncture, sous réserve que celles-ci soient pratiquées par un médecin conventionné.
La consultation est prise en charge à 70 % sur la base du tarif d’une consultation de médecine générale, dans le cadre du parcours de soins coordonnés. En pratique, il faut donc s’adresser au préalable à son médecin traitant afin d’être orienté vers un médecin acupuncteur ou homéopathe. Hors parcours de soins, c’est-à-dire sans passer par le médecin traitant, le remboursement de l’Assurance maladie est minoré, la prise en charge étant alors ramenée à 30 %.
Depuis le 1er janvier 2021, à la suite d’un avis de la Haute autorité de Santé (HAS), les médicaments et préparations homéopathiques ne sont plus remboursés par la Sécurité sociale.
Que prévoit le contrat Orange ?
Outre le remboursement des consultations d’homéopathie et d’acupuncture en complément de la Sécurité sociale à 100 % des frais réels, dans les limites prévues par votre contrat, celui-ci intègre un forfait médecines douces.
Ce forfait prend en charge les séances d’ostéopathie, de chiropraxie, de psychologie, de diététique et de sophrologie. Le remboursement est de 30 € par séance, dans la limite de 4 séances par année civile et par bénéficiaire, toutes spécialités confondues.
Attention, pour bénéficier de ce forfait, les actes doivent avoir été prescrits et pratiqués par un professionnel de santé disposant d’un diplôme d’État dans sa spécialité et d’un numéro d’immatriculation au registre du commerce.
En outre, une facture acquittée et détaillée est nécessaire pour toute demande de remboursement.